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Fabriquer des tawashis

Aujourd’hui, nous avons fabriqué des tawashis ! Qu’est ce qu’est c’est que ça ? Ben c’est ça ! Une petite éponge lavable zéro déchets puisque fabriquée avec de vieilles chaussettes trouées ou solitaires.

Première chose à faire, récolter ces chaussettes puis les découper en lanières de façon à avoir des  anneaux de tissu.

Puis il vous faut un métier à tisser ! Moi, j’ai eu de la chance car une amie m’en a fabriqué un mais une planche de bois avec des clous, ou du liège/ carton fort avec de longues punaises. Le mien est un carré de 20 cm de coté. Les picots sont espacés de 2,5 cm chacun et le premier de chaque bord est placé à 5 cm du bord.

Première étape : placer les 5 premiers tissus d’un bord à l’autre.

Puis on part de l’autre côté…

… et l’on tisse : dessus, dessous, dessus, etc puis on accroche de l’autre côté.

Pareil avec le suivant mais en commençant en dessous puis dessus, etc.

Et on fait la même chose pour les cinq.

On obtient un beau quadrillage !

Puis vient la deuxième phase que je vais vous décomposer en photos :

Tout d’abord, on enlève le tissu qui est sur le picot en haut à droite :

On garde  bien son doigt à l’intérieur ,

Puis on enlève le tissu du picot en dessous

Et l’on fait glisser le deuxième tissu à l’intérieur du premier, en mettant bien ensuite son doigt dans le nouveau tissu.

Puis on décroche le tissu du dessous pour le glisser dans le précédant,

on met le doigt dans le nouveau,

Et on continue à décrocher les tissus les uns après les autres, toujours en les glissant dans le précédent.

Et petit à petit le tawashi se tisse en s’enlevant du métier à tisser ( on voit que je mets mon doigt pour aider un peu Noé à la fin car plus le tawashi se termine, plus cela a tendance à s’enlever des picots !)

Lison aussi nous a aidés mais avec une petite idée en tête que Noé a également expérimentée :

Faire un double tawashi pour qu’il soit plus épais. Pour cela, on procède exactement de la même manière, puis lorsqu’on a fini le quadrillage, on refait un nouveau quadrillage de tissu par dessus l’autre.

Et ensuite, au moment de détacher les tissus, on fera bien attention de bien prendre ensemble les deux couches de tissus se trouvant sur chaque picot !

Et nous voilà avec plein de tawashis, ce qui nous permettra de les mettre au sale souvent pour avoir toujours des éponges/tawahis propres !

Si je n’ai pas été suffisamment claire dans mes explications, vous trouverez des tutos videos sur internet mais le principe est très simple et Noé et Firmin n’ont eu aucune difficulté à les fabriquer (je surveillais juste que les tissus ne s’enlèvent pas des pics au moment de la deuxième étape !)

Voilà, alors tissez bien !

(Ages au moment de l’activité : Firmin, 6 ans ; Noé, 9 ans et Lison, 15 ans ! )

Pour découvrir d’autres activités manuelles ( et notamment d’autres tissages), cliquez ici !

 

 

Vous trouverez d’autres idées d’activités inspirées par les pédagogies alternatives dans mes livres écrits avec Madeleine Deny : le grand guide des pédagogies alternatives , lire et écrire apprendre avec les pédagogies alternatives, compter et calculer apprendre avec les pédagogies alternatives et  mes tout premiers apprentissages avec les pédagogies alternatives !

 

 

Premiers tissages

Activité tissage improvisée l’autre jour !

On a attaché trois bouts de bois et des ficelles…

Et c’était parti ! Dessus, dessous …

On a pris les morceaux de tissu qu’on avait, des rubans …

Lison s’y est mise aussi …

Inspecteur Noé ! 

On a pris aussi de la laine, du raphia … 

Mais les fils étaient un peu lâches, un peu espacés donc on a décidé de faire un autre essai ! Un petit bout de carton, des entailles de chaque côté du bout de carton. J’ai attaché un bout de laine à un bout, on a fait la trame avec ce morceau de laine, attaché à l’autre bout.

Et c’est reparti : dessus, dessous …

Et quand on arrive au bout on inverse…

Quand le bout de laine est terminé, on attache un autre brin de laine, d’une autre couleur si on veut, et c’est reparti.

Quand on souhaite s’arrêter, on coupe deux brins et on les attache ensemble, de même pour les autres (bon, là on avait un nombre impair alors on a accroché ensemble les trois derniers !)

Et puis plutôt que de couper les brins de laine, on y a accroché des perles.

Qu’est-ce quoi peut en faire … Ah ben on l’a accroché à notre tissage en bois de tout à l’heure ! Et pour l’accrocher, on a utilisé un petit tricot fait avec les doigts il y a quelques semaines ! (tiens, un chapeau de paille est apparu sur la tête de Noé … !)

Ah ben c’est rigolo comme ça !

Tiens, si on rajoutait un coquillage … que Noé s’empresse de décorer avec les feutres Posca

Bon ben voilà ! On ne sait pas bien ce que c’est, c’est un peu kitsch mais on s’est bien amusé ! 

Pendant ce temps, Lison fait son propre tissage avec un carton un peu plus grand ! 

Elle s’essaye à créer des motifs !

Les deux bien occupés !

Le tissage de Lison n’est pas terminé, à suivre , je vous le montrerai si elle va au bout !

(Ages au moment des activités : Noé, 5 ans et 7 mois ; Lison, 11 ans et 5 mois)

Pour découvrir les autres techniques artistiques dont je vous ai déjà parlé, cliquez ici !

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Tissage de papier

Fröbel, le pédagogue allemand du XIXème siècle dont je vous ai déjà parlé, créateur du matériel en bois des Spielgaben,  proposait d’autres activités aux enfants. Il différenciait les dons (des jeux en bois donc, que l’on peut manipuler mais dont la forme reste inchangée lorsque le jeu est terminé) des « occupations » qui consistent en découpages, pliages, tissage, broderies …. Pour ces occupations, il y a comme pour les dons un travail sur les solides, les formes planes, les lignes, les points … mais à la différence que lorsque l’activité est terminée, le matériel de départ est modifié et ne peut retrouver sa forme première.

Je vous avais déjà présenté précédemment une occupation proposée par Fröbel : le papier découpé.

Voici un autre grand classique de Fröbel : le tissage de papier.

Comme pour le découpage, le principe est donc de modifier deux carrés de papier coloré.

On découpe le carré jaune en bandes de papier. Idem pour le carré violet sauf que l’on ne découpe pas les bandes jusqu’au bout, ce qui donne des « franges ».  On peut aussi couper au cutter sans couper les bandes jusqu’au bout, ni d’un côté ni de l’autre.

Le tissage le plus simple consiste à passer la bande jaune une fois dessus, une fois dessous les bandes violettes.

tissage

Mais on peut ensuite inventer toutes sortes de tissages : trois dessus, trois dessous par exemple en décalant de un à chaque ligne.

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ou des motifs plus complexes.

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Lison s’était aussi amusée à essayer de faire son initiale en jouant avec les deux couleurs.

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(Age au moment de l’activité : Lison, 10 ans)  

Activités à la maison

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