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Lire et écrire : apprendre avec les pédagogies alternatives

Et voilà ! J’ai reçu mes exemplaires de « Lire et écrire » ! En librairie dès les 21 (ce qui fait jeudi prochain !!) mais précommandable dès maintenant sur internet.

Je vais donc pouvoir le feuilleter avec vous pour vous le présenter un peu !!!

Notre objectif avec ce livre était d’aller voir ce qu’un certain nombre de pédagogues pouvaient avoir à nous dire dans plusieurs domaines d’apprentissage. Nous avons tout naturellement commencé par l’apprentissage de la lecture et de l’écriture en étudiant une vingtaine de personnalités connues et d’autres moins connues, mais toutes avec des pistes intéressantes et variées : Froebel, Grosselin, Seguin,  Kergomard, Mason, Steiner, Montessori, Decroly, Claparède, Freinet, Tortel, Borel-Maisonny, Ashton-Warner, Gattegno, Malaguzzi (Reggio), Rodari, la Garanderie, Freire, Holt … et même dans l’Antiquité avec Quintilien !

Ce qui nous a plu, ce sont toutes ces propositions d’apprentissage actif où l’on apprend à lire en jouant, en dansant, en touchant, en dessinant, en écoutant, en chantant, en bougeant, en utilisant les gestes ou les couleurs, en échangeant avec les autres, en prenant en compte la personnalité et l’affectivité de l’enfant… Nous n’avons pas voulu rentrer dans des querelles de méthodes, étant persuadées que chaque enfant est différent et que ces approches multiples se complétaient. L’essentiel est bien d’être dans la joie d’apprendre, de découvrir, d’inventer et de s’amuser !

Chaque double page aborde ainsi un aspect de la lecture autour d’un ou plusieurs pédagogues. Sur la page de gauche, il s’agit de voir ce que ces pédagogues en ont dit et ce qu’ils pouvaient avec les enfants sur ce sujet et sur la page de droite, on retrouve des activités très concrètes et simples à mettre en place.

A la fin de chaque chapitre, nous échangeons avec Madeleine sur les différents points énoncés précédemment, donnant des exemples vécus en famille ou avec d’autres enfants (vous reconnaissez peut-être Noé et Firmin sur les photos 😉 )

A la fin de l’ouvrage, on retrouve tous les pédagogues dont on a parlé dans le livre avec pour chacun une biographie et ses grandes idées, ainsi que les pages où l’on peut les découvrir.

Dans la lignée du grand guide des pédagogies alternatives, voici donc une nouvelle collection qui commence !

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Apprendre avec les pédagogies alternatives : une nouvelle collection !!!

Oui ! Il s’agit bien d’une nouvelle collection qui commence !

Après le grand guide des pédagogies alternatives qui apparemment vous plaît beaucoup, nous avons écrit avec ma co-autrice Madeleine Deny deux nouveaux petits guides :

Lire et écrire , apprendre avec les pédagogies alternatives

Compter et calculer, apprendre avec les pédagogies alternatives.

En restant dans la lignée du grand guide, nous sommes allées voir dans de nombreuses pédagogies (Montessori bien sûr, mais aussi Freinet, Decroly, Reggio, Steiner, John Holt et bien d’autres) ce qui était proposé pour ces divers apprentissages. Vous y verrez donc à la fois des aspects théoriques assortis de multiples activités très concrètes pour accompagner les enfants dans leurs découvertes ! Et puis vous retrouverez des dialogues entre Madeleine et moi qui permettent d’aborder d’autres points et de partager nos expériences !

La bonne nouvelle, c’est que « Lire et écrire » sort très très bientôt, dans une dizaine de jours à peine !

Alors n’hésitez pas à le commander chez votre libraire préféré ( vive les librairies indépendantes !) mais si vous préférez, vous pouvez précommander « Lire et écrire » par exemple en cliquant ici !

« Compter et calculer » le suivra de près et vous pourrez l’avoir courant juillet ( à précommander par exemple en cliquant ici ).

Et puis bien sûr, si vous n’avez pas encore lu le grand guide des pédagogies alternatives (ou si vous souhaitez l’offrir !), cliquez là !

J’ai hâte de les avoir dans les mains et de pouvoir échanger avec vous à leurs sujets !

Multifamilles

Aujourd’hui, je vous ressors un autre petit trésor de jeu bien vintage puisqu’il date des années 60, également inspiré de la pédagogie Decroly, le jeu des multifamilles.

Il est constitué de six jeux de cartes différents :

Voici l’intégralité des cartes de deux des jeux. D’abord le petit mitron. Vous pouvez voir que les cartes se ressemblent beaucoup mais sont toutes différentes. Le petit mitron est habillé de bleu ou de blanc, il a une toque ou non sur la tête, il est accompagné ou non d’un petit chien et il porte une brioche, une pièce montée ou une coupe de glaces. Toutes les possibilités sont donc là :

Un autre des jeux de cartes, un peu plus compliqué car la position entre en jeu. : les imperméables peuvent être rouges ou bleus, il pleut ou non, les enfants se regardent ou se tournent le dos et le parapluie peut être à gauche, au milieu ou à droite.

L’enfant manipule dans un premier temps librement les cartes, il les regarde, peut les commenter avec l’adulte : oh là il y a un sapin, et là le bonhomme est grand …

Puis on peut lui proposer différents jeux. Le plus simple consiste à trier les cartes. Pour cela l’enfant choisit une caractéristique, ici le bonhomme a-t-il un balai ou non, puis il les trie en deux tas. Balai, pas balai …

Quant il a fini ses deux tas, il peut les disposer en deux lignes : en haut les avec balai, en bas les sans balai.

Les grands bonhommes ou les petits bonhommes…

… sapin ou pas sapin …

Pour chaque série, il y a une caractéristique qui se décline en trois possibilités. Ici, la forme du chapeau : chapeau melon, casquette ou chapeau haut de forme.

On peut faire de même avec chaque jeu : bleu ou blanc …

… enfants se tournant le dos ou se regardant …

On peut également proposer un autre jeu. On étale tout ou une partie des cartes d’un jeu. Un des joueurs sélectionne dans sa tête une carte mais sans la montrer. L’autre joueur essaie de deviner quelle est la carte en posant des questions : est-ce qu’il est habillé en bleu ? non ?Alors j’enlève les bleus . Et est-ce qu’il a un petit chien ? etc…

Pareil ici : Est-ce qu’il pleut ? oui ? J’enlève les cartes où il ne pleut pas, etc. On peut faire une version où l’on joue à au moins trois. L’un est le meneur de jeu et pense à une carte. On distribue les cartes aux autres. Le meneur énonce une à une les caractéristiques et les joueurs éliminent les mauvaises cartes. Le gagnant est celui qui trouve la bonne carte dans son jeu.

Autre façon de jouer : On pose une carte sur la table. Les joueurs doivent trouver dans les autres cartes une carte qui ne diffère que par une seule caractéristique. Par exemple, on pose la carte du haut (deux enfants bleus se tournant le dos, pas de pluie, parapluie à gauche). On doit trouver exactement la même à une seule caractéristique près : celle du dessous est bonne. En effet il ne pleut pas, les enfants se tournent le dos, le parapluie est à gauche, comme dans la première. La seule diffèrence est la couleur des imperméables.

ìci, la seule différence est la position du parapluie.

Et décidément, il y a plein de façons de jouer avec ces cartes ! Une autre possibilité : on choisit cette fois-ci deux caractéristiques . Par exemple ici, on ne regarde que la pluie et la couleur . Cela fait donc quatre tas : il pleut/ bleu, il pleut /rouge ; il ne pleut pas/bleu; il ne pleut pas /rouge. Et l’on ne s’occupe pas des autres éléments (parapluie, position des enfants). On obtient ainsi quatre familles.

De même ici : chien/toque ; pas chien/toque ; pas toque/chien ; pas toque/pas chien. On ne s’occupe ni de la couleur du vêtement ni de la nature du dessert.

On peut choisir de distribuer les cartes entre les joueurs et de laisser une pioche. Un joueur pose une carte au milieu en disant famille : toque/chien. Le suivant doit poser à côté une autre carte de la même famille (toque/chien), sinon il pioche … On continue jusqu’à ce que la famille soit complète puis on recommence en choisissant une autre famille.

Et encore un autre jeu : on place l’une après l’autre 4 cartes qui se « transforment » peu à peu, c’est à dire qu’un seul élément change entre deux cartes. Puis on place dessous les mêmes cartes en ne changeant qu’une seule et même chose. Ici, ce sont exactement les mêmes cartes sauf les couleurs des vêtements.

On peut ainsi placer toutes les cartes dans des tableaux de 4 cartes sur 6 en faisant attention à ne changer qu’un seul élément à chaque fois, verticalement et horizontalement, ce qui commence à être complexe! Regardez bien pour voir s’il n’y a pas d’erreur !

Pareil pour les petits mitrons !

Je pense qu’il y a encore moyen d’inventer d’autres jeux avec ces cartes !

Voici les autres cartes du jeu avec leurs caractéristiques : bonhomme petit ou grand, sapin ou non, balai ou non, forme du chapeau

Pour les poupées : noeud ou pas dans les cheveux, sac ou non, couleurs des vêtements (haut rose jupe verte ou l’inverse), forme des chaussures (bottes, chaussons, souliers)

Les moulins rouges, jaunes ou bleus, arbre ou non, chemin ou non et ailes du moulin à gauche ou à droite.

Et le jeu le plus complexe car il n’y a aucun élément en plus ou en moins : flamme jaune ou rouge, nappe à fleurs ou à carreaux, anse à gauche ou à droite, flamme à gauche, centrée ou à droite.

Voilà ce jeu de logique et d’observation, de tri et de classement très intéressant ! Et pour rester tout à fait dans l’esprit de la pédagogie Decroly, vous pouvez inventer sur le même principe d’autres cartes sur un thème qui correspond à un intérêt de l’enfant ou à un sujet qu’il découvre en ce moment.Et même encore mieux, vous pouvez l’aider à créer son propre jeu ! ( et avec l’ordinateur, c’est plus simple de changer la couleur ou de rajouter un élément). Et si vous avez d’autres idées de jeux avec les cartes, n’hésitez pas à venir nous les partager !

Si vous voulez découvrir d’autres activités autour de la pédagogie Decroly, cliquez ici

Si vous voulez découvrir d’autres activités mathématiques, cliquez là

Si vous voulez voir les autres jeux de société que nous aimons, cliquez là

 

Vous trouverez d’autres idées d’activités inspirées par les pédagogies alternatives dans mes livres écrits avec Madeleine Deny : le grand guide des pédagogies alternatives , lire et écrire apprendre avec les pédagogies alternatives, compter et calculer apprendre avec les pédagogies alternatives et  mes tout premiers apprentissages avec les pédagogies alternatives !

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Association d’idées

Je continue avec mes jeux éducatifs crées par le pédagogue belge Ovide Decroly. Ces jeux n’étaient jamais premiers pour Decroly, l’enfant est toujours d’abord en contact avec le réel, observe le monde qui l’entoure… Decroly proposait ensuite à l’enfant des jeux en rapport avec ce qui avait été observé pour que certaines notions s’ancrent chez l’enfant par la manipulation et la répétition.

Je vous avais déjà présenté des jeux d’observation de formes et de couleurs associées, des jeux pour la notion de quantité. Aujourd’hui, je voulais vous présenter les jeux d’associations d’idées avec lesquels Decroly cherchait à faire trouver à l’enfant des relations entre les objets pas seulement spatiales ou sensorielles mais faisant intervenir d’autres notions comme l’origine, l’instrument, le but …

Ainsi, il proposait à l’enfant des cartons avec une grande image centrale et des petites images à placer dans les cases autour de la grande image.

Par exemple :

– sur le thème des métiers : un boulanger, un menuisier, un jardinier dans leur milieu de travail et des petites cartes avec un râteau, un arrosoir, de la farine, une scie … à placer autour de la bonne image

– sur le thème de la maison : une cuisine, une salle de bains, une chambre et des images de gant de toilette, brosse à dent, casserole, lampe de chevet …

– sur le thème de la matière : du bois, du métal , du verre et autour à placer une bouteille, une fourchette, une chaise …

Ces jeux sont à réaliser en fonction des centres d’intérêt de l’enfant ou de découvertes, de visites faites ensemble.

J’ai retrouvé un jeu vintage datant des années 70 je pense auquel je jouais enfant et inspiré de cette pédagogie Decroly sur le thème des associations d’idées.

Il s’agit ici d’un domino où l’enfant doit placer les cartes l’une à côté de l’autre s’il y a un lien logique entre elles. Ici, la bougie à côté de l’allumette, la serrure près de la clé …

Le voici dans son entier :

Si vous souhaitez imprimer ce jeu, le voici en entier en fichier pdf : domino des associations d’idées

J’aime beaucoup ces illustrations anciennes !

Si vous voulez découvrir d’autres activités inspirées de la pédagogie Decroly ( ou d’autres pédagogies alternatives), cliquez ici

Vous trouverez d’autres idées d’activités inspirées par les pédagogies alternatives dans mes livres écrits avec Madeleine Deny : le grand guide des pédagogies alternatives , lire et écrire apprendre avec les pédagogies alternatives, compter et calculer apprendre avec les pédagogies alternatives et  mes tout premiers apprentissages avec les pédagogies alternatives !

Une cerise ou deux cerises ?

Aujourd’hui, je voulais vous présenter un loto mis au point par le pédagogue belge Ovide Decroly (contemporain de Maria Montessori) pour l’approche de la numération. (je vous avais déjà proposé un loto Decroly sur les couleurs et l’observation)

C’est un loto que j’ai utilisé non pas avec mes enfants cette fois-ci, mais avec une personne avec un handicap mental. Mais ça convient évidemment très bien pour des petits !

Decroly explique que l’enfant passe par différents stades pour acquérir la notion de nombre : notion de présence ou d’absence, faculté de discrimination et d’identification, notion de pluralité et d’unité, notion de deux. Auparavant, les enfants ont réalisé toutes sortes de jeux de classement et de tris : mettre ensemble des objets identiques ( comme trier différents types de graines par exemple), ou trier par couleurs, par formes… Jouer à des lotos ou il faut placer l’image identique sur le carton (loto des animaux, des véhicules …)

Ici, il s’agit encore d’un loto, loto des fruits, mais la nuance est que dans certaines cases, il y a le même fruit mais en quantités différentes : 1 ou 2.

( vous pouvez imprimer deux fois cette image, une qui servira de carton, et l’autre que vous découperez en images, plastifiées, à placer sur le carton).

L’enfant est donc amené à reconnaître la quantité globalement, il « voit » que une cerise et deux cerises, c’est différent, même s’il n’est pas encore capable de les dénombrer réellement.

J’ai ensuite continué l’activité en associant les cartes avec deux objets avec deux doigts levés, et les cartes avec un objet  avec le pouce levé.

On a ensuite posé des petits pions sur les fruits en les comptant.

Et de la même façon sur les deux doigts de la main.

Puis nous avons retourné les cartes fruits en plaçant les pions qui étaient sur chacune d’elle sur l’autre face du carton, afin d’essayer d’avoir une vision un peu plus abstraite du nombre. On comparait alors avec les deux points noirs du dé que nous avions déjà utilisé.

J’ai ensuite réalisé un autre loto sur le même principe avec des animaux représentés une, deux ou trois fois. C’est nettement plus difficile car dans le loto des fruits, on était dans le cas : il y en a 1 ou plusieurs. Et ici, différencier le 2 et le 3 est alors plus compliqué. Decroly proposait des lotos de ce genre avec des images de petits objets du type allumettes, boutons, vis, plumes… qui étaient représentés de 1 à 5 fois.

Nous avons aussi réalisé l’activité que Decroly propose ensuite : les boutons. Ici, les objets sont tous identiques, il n’y a que des boutons, seule la quantité change . J’ai coupé 18 ficelles : six portant un bouton, six, deux boutons et les six derniers, 3 boutons. La personne devait trier les groupes de boutons en les plaçant dans 3 boîtes : la boîte avec une image de 1 bouton, l’autre de 2 boutons et la troisième de 3 boutons. Decroly propose d’arriver progressivement à classer des groupes de 6 boutons.

J’ai proposé ensuite une version plus simple en collant des boutons sur des bandelettes de cartons par 1, 2 ou 3, toujours à placer dans les boîtes correspondantes, ce qui était plus facile à visualiser.

Et puis nous avons fait toutes sortes d’activités autour du 1 et du 2 : placer un point par rond … ( ici nous utilisons le Spielgaben)

pareil mais les ronds formant un chemin !

Deux boules par case ( moules à muffins …)

Et après avoir placé les boules, on a mis deux gommettes dans chaque rond.

Deux points par ronds …

(qui se sont transformés en deux yeux d’une tête rigolarde, mais ça je vous l’avais déjà montré )

Aligner deux points jaunes, deux bleus, deux verts … en changeant de couleur à chaque fois.

Associer deux triangles … pour faire un carré !

Et donner deux « gâteaux » chacun à nos bonhommes (pour simplifier, d’abord un vert chacun, puis un noir. 1 et 1, ça fait 2)

… des tours de 2 cubes

… enfiler 2 perles

Ici, je lui faisais mes « commandes ». Des cercles colorés délimités par des cordelettes étaient sur la table. Je lui demandais : je voudrais un jaune ici, ici deux rouges … Comme ça en plus on révisait les couleurs !

On a également joué avec un dé sur les faces duquel il y avait soit un point, soit deux points, soit rien. On lançait le dé et l’on mettait dans les cases le nombre de pions nécessaires.

De la même façon, on peut réaliser une petite course ! Chacun son chemin, on lance le dé et l’on avance du bon nombre de cases (0, 1 ou 2) et on essaye d’arriver le premier!

On a également utilisé les boites à compter Nathan (ces jeux éducatifs Nathan ont d’ailleurs été crées à l’époque d’après les jeux Decroly). On doit placer dans les cases la même chose que ce qu’il y a de dessiné sur les bandes : 1 tigre, deux pingouins …On reste dans la reconnaissance visuelle.

J’ai utilisé ces boîtes pour faire une petite activité avec des duplos. Dans la première boîte, j’ai assemblé deux legos. Elle devait faire les mêmes assemblages dans la deuxième boîte. Mais il était un peu difficile de se repérer dans la boite, alors je lui montrais mon assemblage, elle faisait la même chose et on posé chacune nos deux duplos dans notre boîte.

Un peu plus abstrait, il s’agissait de réaliser en duplos le modèle dessiné.Là  encore, je dévoilais les modèles les uns après les autres

Puis on a fait l’inverse : colorier d’après les duplos assemblés …

 

Voilà, je continue à essayer de proposer des situations, des matériels variés pour ancrer cette notion !

Si vous voulez découvrir d’autres situations mathématiques, cliquez ici

Si vous voulez lire d’autres articles sur la pédagogie Decroly, cliquez là !

Et puis bien sûr, si vous voulez en savoir plus sur Ovide Decroly et bien d’autres pédagogues ( avec en plus plein d’activités) , n’hésitez pas à vous procurer le grand guide des pédagogies alternatives !!! Et vous trouverez d’autres idées d’activités inspirées par les pédagogies alternatives dans mes autres livres écrits avec Madeleine Deny :  lire et écrire apprendre avec les pédagogies alternatives, compter et calculer apprendre avec les pédagogies alternatives et  mes tout premiers apprentissages avec les pédagogies alternatives !

Math en cuisine

J’étais en train de préparer le repas, pas très en avance comme toujours, et mon Noé me tourne autour, curieux. Je suis en train de peser mes carottes (il m’en faut 1 kg pour mon velouté). Je lui montre ma balance, lui demande combien pèsent ces trois carottes. Il est toutcontent d’essayer de lire des nombres à 3 chiffres et pige vite le coup des centaines. Mais alors, pour en avoir 1 kg ? &kg, c’est combien de grammes ! Ah, 1000 ! Et 1000, ça s’écrit comment en chiffres … Bref, un bon moment de lecture de nombres qui se fait tout naturellement.

Et puis mon Noé a bien envie d’utiliser la balance pour peser d’autres trucs. Et bien vas-y ! Le petit bateau fait jadis par Noé à la garderie (et un peu malade maintenant …) … Oh mais il est tout léger ! 4 g ! 

Et cette pomme de pin ? 132 g ! 

Noé court à droite et à gauche pour trouver d’autres objets à peser. Et ce livre ? Je lui suggère d’essayer de deviner à peu près  avant de le peser ! Pas facile ! Mais après avoir pesé un certain nombre d’objets, on peut faire des tentatives !

Tiens c’est bizarre, la canne de grand-père et le livre font presque le même poids et pourtant le livre paraît beaucoup plus lourd ! Comment ça se fait ! 

Observer … mesurer … comparer … anticiper … Nous avons tout naturellement, au fil de la curiosité de Noé, utilisé une façon de faire que n’aurait pas reniée le pédagogue Ovide Decroly, lui pour qui les math devaient commencer par du concret, de la vie courante et donc logiquement par tout ce qui relève des mesures ! Et pour donner du sens à ces grammes ou à ces kilos, rien ne vaut la manipulation libre et se rendre compte de la différence entre 10 grammes et 1 kg ! Sinon, ce ne sont que des chiffres et des lettres qui n’ont pas toujours du sens pour nos loulous …

[Age au moment de l’activité : Noé, 6 ans et 9 mois)

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Et si vous voulez découvrir les autres articles sur les différentes pédagogies, cliquez là !

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